By Garance Doré- Milano-Milão Itália.

Après les adieux de Raf Simons à la marque Jil Sander hier, une vague d’émotion a parcouru l’audience. Standing ovation, yeux mouillés, tweets débordants de sentiments.

Pourtant on ne perd ni Raf Simons (tout le monde pense qu’il est en route pour Dior). Ni Jil Sander, au contraire, puisque Jil Sander elle-même revient à la barre de Jil Sander.

Mais j’ai l’impression que c’est un sentiment d’impermanence qui nous a parcouru, hier.
Après tout pourquoi s’attacher à une marque si celle-ci change de designer comme de chemise. Comment suivre le travail d’un créateur quand celui-ci, ayant à peine réinstallé les codes d’une maison, doit aller se plonger dans l’histoire d’une autre.

Parfois en fait, comme Ghesquière chez Balenciaga, j’aimerais tout simplement qu’ils restent. Et qu’ils continuent d’écrire sereinement leur histoire.

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After Raf Simons’ goodbye at Jil Sander yesterday, a wave of emotion came over the audience. Standing ovation, wet eyes, emotional tweets.

But we’re not losing Raf Simons (everybody says he’s going to Dior). Nor Jil Sander, on the contrary, as Jil Sander is returning to Jil Sander.

I think that it’s a sense of impermanence that we can feel in fashion that made us so emotional yesterday.
Why get attached to a brand if the designer changes so often ? Why follow the work of a designer when, just as he’s mastering the codes of one fashion house, he then has to dive into the history of another?

Sometimes, like Ghesquière at Balenciaga,  I’d like for them to stay with one house. And to continue to write the story of their creativity with serenity.

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