o mundo gira.

Bem vindos, beinvenue, welcome, ao mundo de Léa que sonha e tenta realizar, pois vida é feita de sonhos e sonhos precisam de vida, sonhemos todos, Luz de Deus.

segunda-feira, 28 de maio de 2012

BY Parismarais: Vie gay à Paris.


Bienvenue Dans Le Marais, Bienvenue Dans Le Gay Paris !

For the last 7 years, a revolution has come up in the peaceful elegant and bourgeois Parisian sky. Paris which is the world’s most visited city has become one of the world’s most gay city as well and the first capital to elect an openly gay mayor in March 2001, re-elected with 57% of the votes in march 2008. Gay Pride March in june 2008 gathered nearly 700 000 people in the streets. In a France which is going rather conservative, Paris remains the city of freedom and tolerance. The gay district is set in the historical center known as "Le Marais". It is one of the most fashionable districts, and most expensive to live in too. Real estate value has taken +100 % in 5 years, an average price is often 8000 to 12 000 euros per square meter, reaching NYC prices. It’s now The place to be and stay. With an open attitude to all foreign visitors, Paris has now one of the biggest gay scene in Europe with over 300 gay places to go out, hundreds of excellent restaurants and bars, and more and more opportunities to be guided and welcomed in the beautiful historic center. If you’ve never been to Paris and even if you’ve stayed there before, you should decide to visit again the city of lights... Parismarais.com is the number one guide to le Marais, made by real parisians... We’ ll be happy to help you discovering our city.


REGARDS SUR LA « GAY-OGRAPHIE » DE PARIS

Par Sylvain Gueho Pour Le Magazine Sensitif (Sensitif.fr)
Il ne faudrait pas croire que le Marais parisien a toujours regorgé des belles plantes et des oasis que nous connaissons aujourd’hui. Ce quartier ne s’est vraiment paré des couleurs chatoyantes de l’arc-en-ciel qu’à partir des années 80. Toutefois, les homosexuels n’ont pas attendu ces années pour vivre et investir Paris. L’image d’Épinal qui voudrait que les gays parisiens se soient terrés honteux, invisibles et malheureux comme des pierres en attendant les beaux jours de la visibilité, se trouve souvent bien malmenée. Le monde gay n’est pas né avec les mouvements d’affirmation et de revendication des années 70. De nombreux quartiers parisiens ont ainsi eu, au cours du temps, l’auguste honneur d’être nos repères et nos lieux de prédilection. Plongeon au cœur des annales géographiques de l’homosexualité à Paris
À l’aube du xxe siècle, alors que de nombreux discours médicaux fustigent cette maladie mentale qu’est l’homosexualité, apparaissent à Paris de nombreux lieux de « sociabilité » homosexuelle. Bars, bals et bordels viennent compléter les divers lieux de rencontre en plein air. Ces endroits sont un moyen de résistance face à l’ordre social et à une certaine répression policière, ayant l’avantage d’offrir un cadre protégé. Ces lieux n’étaient toutefois pas concentrés en un seul quartier, mais principalement situés dans les IIe et IXe arrondissements.
Entre les deux guerres, les quartiers de Montmartre et de Pigalle vont prendre une place prépondérante dans la géographie des lieux gay même si de nombreux autres endroits essaiment la capitale. Il faut dire que la période (si joliment) nommée les années folles offre aux homosexuels une relative liberté et de facto des lieux adaptés à leurs cérémonies débridées. Le fameux bal du Magic City, dit « bal des invertis », rue Cognacq-Jay dans le VIIe arrondissement, ou le bal de la montagne Sainte-Geneviève, dans la rue du même nom dans le VIe arrondissement, surnommé le « bal des lopes », sont ainsi emblématiques de cette période. Paris chante, Paris danse, et les homos avec.
La Seconde Guerre mondiale met un terme à cette expansion des lieux homo. La clandestinité devient un leitmotiv pour les gays. Même si durant l’Occupation certains music-halls et cabarets continuent leurs activités, pour ce qui est de la drague, les homos leur préféreront souvent les toilettes publiques. Mais même ces quelques espaces de liberté disparaîtront avec l’adoption, le 6 août 1942, d’une loi de répression homophobe.
La fin de la guerre n’apporte pas pour autant la respiration espérée pour les gays. La loi précédemment citée est toujours d’actualité, les discours médicaux sur l’homosexualité rivalisent d’imagination pour faire enfermer les homos dans une cellule capitonnée.
Une certaine libération se fait jour dans les années 60 et le quartier de Saint-Germain-des-Prés en devient un symbole comme haut lieu de la vie intellectuelle et culturelle parisienne où philosophes, auteurs, acteurs et musiciens se côtoient et se mélangent dans les clubs, les bars ou l’emblématique Drugstore. Les homos ne sont pas en reste, qui veulent également profiter de cet espace de liberté, mâtiné de « bohème attitude ». Le Café de Flore est investi par les tapettes, de même que le Drugstore. Toutefois, ce sont encore des lieux hétéro, que l’on pourrait simplement qualifier aujourd’hui de gay friendly. C’est donc de l’autre côté de la Seine qu’un embryon de quartier gay va émerger. La rue Sainte-Anne concentre les clubs privés, saunas et premiers bars officiellement homo. Le Pimm’s, le Colony, le Sept, autant de noms précurseurs attirant les homos simples mortels comme l’intelligentsia de l’époque, les artistes et ce que Paris compte comme jet-set. Il était tellement rebelle de venir s’encanailler chez les gays ! Certains lieux toléraient les hétéros alors que d’autres étaient exclusivement réservés aux homos. C’était le cas du premier sex-club gay de la capitale, le Bronx, une petite révolution qui attira la curiosité insatiable de certains hétéros prêts à tout pour voir ce qui se passait derrière la porte. La légende veut que Jane Birkin, accompagnée de Serge Gainsbourg, se soit déguisée en garçon pour y entrer.
Pendant une vingtaine d’années, les homos se répartissent entre rive gauche et rive droite, reliées par le pont du Carrousel, les terrasses et bosquets des Tuileries.
Au début des années 80, deux événements vont complètement modifier cet équilibre géographique : la dépénalisation de l’homosexualité et la rénovation du quartier des Halles. Sont-ce les palissades de métal entourant le chantier et la possibilité d’un plan ouvrier ou le fait que ce quartier en évolution offre des possibilités de logement à prix modérés qui vont attirer les homos vers le centre ? Une chose est sûre, le quartier est en train de changer et il serait dommage de ne pas en profiter. Deux clubs vont propulser le quartier dans l’homosexualité affirmée : le Haute Tension, rue Saint-Honoré, et le Broad, rue de la Ferronnerie. Ces clubs symbolisent la modernité de la vie des gays et renvoient au Moyen Âge les clubs de Saint-Germain et de la rue Sainte-Anne. La concurrence est dure, mais un vieil adage gay dit que tout ce qui est dur est bon ! Après la dépénalisation, d’autres lieux gay apparaissent, comme le Club, rue Saint-Denis. De même, dans le quartier proche du Marais, également en rénovation, des bars gay s’implantent, profitant des prix très abordables des locaux commerciaux. Les initiateurs étaient nommés le Village ou le Central (qui fait office de patrimoine homosexuel et vient de terminer sa rénovation). Un nouvel équilibre s’établit, venant remplacer l’axe Saint-Germain/Palais-Royal, avec la rue Rambuteau comme point de passage entre le quartier des Halles et le Marais.
Les Halles n’offrent toutefois pas le havre de paix tant espéré pour les homos ; sans compter le peu d’intérêt architectural pour les gays, ce nouveau quartier attire des personnes beaucoup moins ouvertes aux questions de mœurs. À la fin des travaux de rénovation, les homos vont alors se retirer vers le quartier historique du Marais où certains bars et clubs gay rencontrent déjà un fort succès.
À la différence des quartiers investis par les gays auparavant, et parce qu’à autre temps, autres mœurs, les différents lieux homo sont ouverts sur la ville. C’est le début de l’insertion de la vie homosexuelle dans la vie quotidienne. À son image, encore aidés par l’urbanisation, de nouveaux lieux gay se réimplantent autour des Halles dans les années 90. La transformation du quartier Montorgueil en zone piétonne (qui avait pour but de chasser les commerçants de gros de la zone) permettra aux gays (disposant d’un certain pouvoir d’achat) de s’y installer, entraînant une nouvelle réhabilitation du quartier.
Bien que très critiqué, souvent accusé de favoriser le communautarisme, le quartier du Marais offre un lieu ouvert de loisirs et de vie pour les homos tout en ayant une fonction particulière, celle d’être une vitrine attirant les regards, autant ceux des hétéros que des homos. C’est toutefois la partie immergée de l’iceberg, car la capitale réserve désormais bien d’autres lieux pratiqués et vécus par les homos.

SNEG : Un Syndicat Unique Au Monde Pour Défendre
Les Droits Des Gays.

Rencontre avec Bernard Bousset, président fondateur du SNEG.
Entretien réalisé par Pascal Fonquernie Pour Parismarais.com et Gay.com USA
Bernard Bousset SNEG syndicat gayLa vie gay à Paris a véritablement commencé dans les années 78 après la libération sexuelle des femmes en France et le flower power aux Etats Unis. Comme toujours avec un peu de retard sur les pays anglo-saxons. Jusqu’à ces années là, le Marais n était pas vraiment un endroit gay et surtout pas un endroit à la mode, c’était un quartier plutôt délabré et peu côté, car personne n’ avait globalement pris conscience de la valeur historique et architecturale de ce qui constitue en fait le plus grand quartier du 17 e siècle au monde.
La vie gay était à Saint Germain des Prés dans les années soixante et dans la rue Sainte-Anne près de l’Opéra dans les années soixante-dix, ensuite les années 80 furent les années Halles avec la destruction des anciens marchés, le nouveau forum et les rues piétonnes, c’était l’époque du Broad et de Haute Tension.
Le Marais voit s’installer son premier bar gay en 1980 appelé le Village, ensuite il y eu le Duplex qui existe encore aujourd’hui comme un bar alternatif… Jusqu’en 1981 et l’arrivée de François Mitterand au pouvoir, l’homosexualité était encore punie par la loi et considérée comme une maladie. Les bars n’avaient pas de vitrine sur rue, il fallait sonner pour entrer, la discrétion était de rigueur, les harcelements de la police étaient nombreux. C’est pour mettre fin à ces pressions et constituer un contre pouvoir organisé  que s’est constitué le SNEG syndicat des entreprises gaies sous la présidence de Bernard Bousset et de nombreux autres militants et patrons d’établissements.
Avec l’ épidémie de sida, le SNEG joue un role de prévention et d’information avant tout pour lutter contre les discriminations. Il participe au lobbying des associations pour exiger des campagnes de pub ciblées qui prennent en compte les spécificités des populations gay. Relayant les institutions et associations il crée ses propres campagnes avec un certain succès.
En 1992, le SNEG se développe également comme un lobby de défense des commerces gay avec le boom du développement des bars, restaurants et clubs du Marais. L’année 1994 fut vraiment une année charnière et déjà 70 établissements dans le marais font partie du SNEG. La gay pride réunit 500 000 personnes pour l Europride en 1997, les années suivantes le chiffre sera toujours en progression, la manifestation se veut une fête et un mouvement revendicatif auquel participent de nombreux hétéros et gay friendly venus de toute part.
Chaque week end des dizaines de milliers de garcons sortent dans le Marais, le gros avantage du quartier c’est sa concentration et le fait que l’on puisse tout faire à pied et passer d’un endroit à l’autre rapidement en quelques minutes, un peu comme dans le quartier de Soho à Londres ou Schöneberg à Berlin. Aujourd’hui le SNEG  mise aussi sur l’apport de clientèle touristique pour doper l’économie du quartier… Une part très importante du revenu de nos établissements vient des touristes sans qui nous aurions beaucoup de mal à survivre. L’Open est certainement l’endroit le plus cosmopolite du Marais, on y parle toutes les langues et l’anglais en premier. C’est le carrefour incontournable des touristes venus des 4 coins du monde. S’asseoir en terrasse et juste regarder passer les gens est un vrai plaisir pour eux, cela contribue à l’animation du quartier.
SNEG GAYA force de lutter pour l’intégration des gays , nos établissements ont fini par être integrés et parfois même envahis par la clientèle familiale… Nous devons parfois être un peu sur la défensive, c’est la rançon du succes de l’intégration. Les hétéros viennent chez nous et les gays vont partout car ils sont en général bien accueillis partout pour peu qu’ils restent discrets et corrects.
A l’Open nous mettons de fait en évidence des vidéos ouvertement gay pour éviter d’etre envahis par les familles avec enfants et poussettes en terrasse, l’endroit n’est pas typé gay et souffre de son propre succès en étant stratégiquement très bien placé.  A coté de cela les gays seniors sortent peu, et ne trouvent pas vraiment d’etablissement gay cosy et confortables… il faudrait beaucoup plus d’etablissements gays variés et différents pour donner satisfaction à tous, la chèreté des emplacements limite maintenant notre developpement et globalement le nombre d’etablissements ne progresse plus. Internet est en concurrence directe avec les établissements pour les rencontres et le développement de la consommation des drogues récréatives est un nouveau combat pour le sneg car elles menacent simplement de fermeture les établissements en cas de complaisance des personnels. Voila pourquoi nous sommes très vigilants à ce sujet.
L’avenir du Marais gay est incertain, nous sommes dans une période de transition. Le Marais est devenu si populaire et si international que les gays n’en sont plus le seul moteur de renouveau. En fait peu de gays habitent le Marais car l’immobilier est devenu trop cher, ils y viennent car c’est le quartier idéal pour sortir, mais ne peuvent y rester à part ceux qui ont eu la chance d’acheter il y a 10 ans quand le quartier était encore abordable.
Paris et son quartier gay a de veritables atouts pour séduire les touristes du monde entier, il est certain que nous devons faire des efforts sur la qualité de l’acceuil et séduire davantage la clientèle internationale, prenons exemple sur Londres que j’ adore c’est un excellent modèle de réussite pour une vie gay de quartier… Mais ce qui est possible ailleurs ne l’est pas toujours ici, 

Nenhum comentário:

Postar um comentário